Ils envoient des millions de dollars dans des paradis fiscaux

Ils s’établissent dans le pays. Ils évitent de s’intégrer. Ils sont là juste pour pomper et investissent leurs bénéfices faramineux ailleurs. Ils ont la nationalité française pour faire “vazaha” vis-à-vis des Malgaches. Ils ne vivent pas en France. Leur nationalité française leur sert uniquement de protection en cas de problème.

Leur production crevettière est nuisible à l’environnement mais c’est le cadet de leur souci. Ils sont juste là pour le profit. Oui, cette industrie produirait environ 73 millions USD (251 milliards Ariary) par an en moyenne selon le quotidien Le Monde et Mongabay.

Les spécialistes rapportent qu’il faut ramasser 10 kg d’animaux marins toutes espèces confondues pour espérer avoir 1 kg de crevettes. Ces 10 kg peuvent contenir des espèces protégées ou des animaux pas encore éligibles à la pèche (trop petit, femelles pleines …)  Les autres animaux sont rejetés à la mer une fois le tri effectué. De plus les filets raclent les fonds marins et sont trainés sur de longues distances. Ce qui cause de grands dégâts sur le fonds marin. Ils rapportent aussi que l’élevage intensif de crevettes entraine la destruction des mangroves. Les dégâts sur les mangroves sont irréversibles.

La crevette, cet « or rose » dont Madagascar ne voit pas la couleur (Le Monde)

Madagascar : Les accords de pêche opaques conclus avec l’étranger laissent les filets vides dans le pays (Mongabay)

La principale société de crevettes de Madagascar a déplacé des millions de dollars grâce à des sociétés écrans basées dans des paradis fiscaux (Mongabay)