C’est simple: il suffisait d’y penser

Ils ont aussi 60 ans d’indépendance. Ils sont Africains subsahariens. Ils font partie de ce qu’on qualifie de “l’un des pays les plus pauvres de la planète”.

Mais ils sont débrouillards. Ils font travailler leur cervelle. Ils inventent plutôt que de faire des copier-coller. Quand ils annoncent quelque chose, c’est qu’ils l’ont réellement fait.

Elle s’appelle Thérèse Kirogonzi, une Congolaise de Kinshasa. Les embouteillages sont interminables à Kinshasa comme dans la plupart des grandes ville Africaines. D’après ses recherches la circulation en Afrique est l’une des principales de causes de la mortalité sur le continent d’après les recherches qu’elle a effectuées. Le travail des agents de la circulation était pénible compte-tenu du climat: quand ce n’est pas la chaleur étouffante, ce sont des grosses pluies.

Alors? Madame a fait valoir son diplôme d’ingénieur plutôt que le mettre encadré dans son salon. Elle aurait pu aussi quémander un poste de SG ou DG, logée, véhiculée avec des 4×4 rutilants … etc. mais elle a décidé de créer un robot qui règle la circulation de façon autonome. Et ça marche. Avouez que c’est brillant!

Thérèse Kirogonzi fabrique de façon artisanale ses robots dans un petit hangar, avec quelques employés et des équipements rudimentaires. Les robots sont autonomes. Ils fonctionnent à l’énergie solaire et s’adaptent parfaitement au climat équatorial.

Elle a autofinancé elle-même ses premières productions. Son innovation avant-gardiste a intéressé des clients. Elle vend ses robots entre 20.000 USD et 22.000 USD.

Le produit existe tel qu’annoncé. Et ça fonctionne. Cela intéresse la clientèle parce que c’est un produit local qui fait la fierté du pays, c’est un produit qui résout un problème réel, c’est une solution adaptée aux réalités locales.

Je suis entièrement d’accord avec l’assertion de Madame Kirogonzi: “La technologie c’est le socle du développement d’un pays.

Chapeau bas Madame. Peut-être devriez-vous venir donner des conférences aux décideurs de certains pays dans lesquels rien ne fonctionne de façon normale.

Références:

À Kinshasa, rencontre avec “Maman Robots” – France24