En voici quelques faits.
Tsiranana Philibert
- Issu du PADESM collabo de l’administration coloniale ayant lutté contre les indépendantistes et s’est reconverti par la suite en “père de l’indépendance”.
- Le fameux “politikan’ny kibo” n’a pas su anticiper la famine dans le Sud et la crise du riz.
- Il a été incapable de protéger Madagascar des conséquences du dérèglement du système monétaire international qui va engendrer la crise économique des années 70.
Ramanantsoa Gabriel
- Officier de l’armée porté au pouvoir malgré lui à la suite du soulèvement populaire de 1972
- Dissolution de l’Assemblée nationale et du Sénat, suspension de tous les partis politiques,
- Malgachisation totalement improvisée qui détruisit le système éducatif malgache.
- Apparition du “Fanjakan’ny madinika” probablement parachuté par le MFM. Ce concept est à l’origine d’une anarchie qui gangrène le pays jusqu’à nos jours.
Ratsiraka Didier
- “Révolution” utopique sortie tout droit de son imaginaire, assortie d’un régime qui n’était qu’un pâle copier-coller des régimes soviétiques et nord-coréen fut le coup de grâce de ce qui subsistait de l’économie malgache.
- Nationalisation des secteurs-clés: banque, assurance, eau-électricité, pétrole, mines, tabac puis gestion confiée à des personnes (militaires ou personnes de son entourage direct) dont certaines n’ont ni expérience dans le domaine ni capacité managériale.
- Douloureuses négociations avec le FMI et la Banque Mondiale qui imposent des conditionnalités dramatiques qui ont étouffé complètement l’économie malgache. Conséquences: corruption généralisée et pénurie extrême.
- Grand spécialiste des éléphants blancs dont le financement a été décroché en payant le prix fort mais qui sont devenus des gouffres financiers par la suite.
Zafy Albert
- Programme basé sur des démagogies orchestrées par son principal allié Andriamanjato Richard. Il se trouve piégé par les opportunistes et corrompus en tous genre.
Ratsiraka Didier (de retour au pouvoir)
- République humaniste et écologique pure démagogie électorale. Improvisation d’un système dit fédéraliste dont lui-même ignore le mode de fonctionnement.
- Nationalisation des grandes sociétés d’état œuvrant dans les secteurs clé de l’économie: énergie, chemin de fer, transport aérien entres-autres
Ravalomanana Marc
- Exaspéré par les coups bas dont ses entreprises font les frais, s’improvise maire de la capitale avec un certain succès qui bâtit sa réputation et son image. En y ayant pris gout, il se présente aux présidentielles de 2001 qu’il remporte face à Ratsiraka au 1er tour à la surprise générale.
- Sans véritable parti politique hormis une organisation Tiako Iarivo transformée en Tiako Madagascar pour l’occasion (déclinaison de son patronyme TIKO, industrie de l’agro-alimentaire).
- Improvise un programme politique le Madagascar Action Plan. Mais celui-ci s’avère inefficace dû à l’inexpérience de son équipe pas du tout au courant des véritables réalités du terrain à Madagascar. S’ajoute à cela l’inimitié du gouvernement français à son endroit.
Rajoelina Andry
- Se fait élire maire de la capitale en 2007 porté par une organisation TGV (qui est l’homonyme de son surnom de DJ).
- S’autoproclame chef d’état de facto à la suite du coup d’état de 2009 réalisé grâce à l’appui de mutins.
- Absence totale de vision et de leadership assorti d’une personnalité insaisissable lors de la résolution de la crise alors qu’il est officiellement chef d’état pendant la période transitoire.
- Pour contrer le retour éventuel du président déchu en exil dont la popularité est restée intacte, Rajoelina amadoue l’armée, la gendarmerie et la police; les galons sont distribués à gogo. L’armée, la gendarmerie et la police sont devenues ingérables.
- Summum de la corruption, du népotisme, trafic de bois de rose et produits miniers.
Obligé de quitter le pouvoir à la suite du fameux ni-ni. Il a été écarté par son poulain Rajaonarimampianina. Il revenu au pouvoir en 2018 à la suite d’élections entachées par de fortes suspicions de fraudes à grande échelle.
Rajaonarimampianina Hery
- Candidat de substitution de dernière minute pour remplacer Rajoelina interdit de candidature (le fameux ni-ni).
- Fait campagne appuyé par la formation TGV de Rajoelina et d’une organisation créée à la va-vite “Hery Vaovaon’i Madagasikara”, déclinaison de son prénom. Celle-ci ne possède ni base politique ni véritable idéologie.
- Pour assurer sa stabilité, tout comme Rajoelina il amadoue l’armée, la gendarmerie et la police; les galons sont distribués à gogo.
- L’armée, la gendarmerie et la police sont devenues ingérables. Corruption, népotisme, trafic de bois de rose et produits miniers.
- Kidnapping de Karana à n’en plus finir.